Agriculteurs en colère : la carte montre les endroits où les huit autoroutes en Île-de-France seront bloquées lundi.

 

La menace d'un blocage de Paris est toujours présente. En début de soirée de samedi, la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs du Grand Bassin parisien (Aisne, Aube, Eure, Eure-et-Loir, Île-de-France, Marne, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Seine-et-Marne, Seine-Maritime et Somme) ont pris la décision de bloquer Paris pour une durée indéterminée. Les organisateurs ont nommé cette nouvelle protestation « le siège de Paris ».

Clément Torpier, le président des Jeunes Agriculteurs d'Île-de-France, a annoncé sur BFM ce dimanche qu'il y aura plusieurs points de blocage sur des zones stratégiques, telles que les autoroutes, à partir de 14 heures. Il ajoute que l'objectif n'est pas d'embêter la population, mais plutôt d'obtenir des réponses du gouvernement afin qu'il poursuive les mesures déjà prises.

Les « grandes nationales » sont également impliquées.

Selon nos informations, le blocus de Paris sera organisé autour de huit points de blocage à partir de 14 heures. Ils seront localisés sur les autoroutes A1, Jossigny sur l'A4, la station totale d'Ourdy sur l'A5, le Pont de Villabé sur l'A6, le pont de Longvilliers sur l'A10, le péage de Buchelay sur l'A13, entre le pont de Gennevilliers et la D311 sur l'A15 et à proximité de l'échangeur de l'Isle-Adam sur l'A16.

Cyrille Milard, président de la FNSEA de Seine-et-Marne et coordinateur du blocage des autoroutes A4, A5 et A6, prévient que ce sera un blocus complet. Le dirigeant syndical avertit que le blocage aura lieu dans les deux sens. Les forces de l'ordre sortiront sûrement les automobilistes en amont du réseau secondaire, mais on peut imaginer qu'il sera rapidement complètement saturé.

Les agriculteurs du Grand Bassin parisien ont l'intention de bloquer les « grandes nationales » de la région francilienne, mais ils ne précisent pas quand exactement. Stéphane Sanchez, directeur de la FNSEA Grand Bassin parisien, anticipe que cela se produira si le gouvernement ne satisfait pas à nos attentes.

Il est possible qu'un millier d'agriculteurs se mobilisent.

Selon Stéphane Sanchez, directeur de la FNSEA Grand Bassin parisien à Paris, les agriculteurs préparent le siège de Paris avec une « organisation quasi militaire ». Les agriculteurs vont effectuer des "rotations" pour maintenir les barrages en place et rester "le plus longtemps possible". Stéphane Sanchez affirme que ceux qui arrivent de loin pourraient rester 12 heures ou toute une journée. Nous allons également utiliser des bus pour éviter à ceux du Nord, par exemple, d'utiliser des tracteurs pour se rendre dans la capitale.